lundi 13 février 2012

Hiver et renouveau

L'hiver s'étire, s'étend, s'approfondit,
se cache en la nature, comme la vie qui sommeille pour mieux se trouver.
Il nous invite à aller chercher au coeur de la matière, l'Être qui l'anime.
L'hiver, semblant s'éterniser, nous fait souvent languir de jours nouveaux,
ensoleillés et meilleurs!


C'est pourtant là, au coeur de sa rudesse,
que nous pouvons nous arrêter, nous pauser et nous détendre!
Lorsqu'on a fait le tour plusieurs fois du cycle des saisons,
lorsqu'on sent la vie s'échapper entre nos doigts comme du sable,
lorsque le sol gelé glisse et se dérobe sous nos pas,
lorsqu'on voit lucidement l'instabilité et l'impermanence de toutes choses,
lorsqu'il n'y-a plus rien à quoi s'agripper, rien à saisir...
Alors, en cet instant même,
si nous acceptons de ne pas compenser, 
de ne rien faire, rien attendre,
de ne plus nous laisser prendre par l'illusion, par la distraction,
sans la moindre espérance et en un éclair,
nous pouvons nous abandonner à ne rien être du tout
et réaliser qui nous sommes vraiment,
qui nous avons toujours été et serons éternellement...
Rien du tout et Tout...
Ceci est le message sacré que peut nous révéler l'hiver...
Il nous rend humble et porteur de tous les possibles.
Le signe du Verseau "Aquarius" ou "porteur d'eau",
correspondant à cette période de l'année,
symbolise l'homme réalisé, porteur du nectar de la vie.
Cette eau représente toutes les potentialités du vivant,
mise à disposition de l'être humain.
Rempli de l'ambroisie, de la source de vie,
l'homme est prêt à déverser sur le monde les grâces divines
dont il est désormais investi.
Lorsqu'on réalise ce retournement intérieur total vers lÊtre,
alors la vie peut s'inscrire en nous comme sur une page blanche,
c'est celle du "bateleur" représenté par le signe du Bélier,
l'homme nouveau établi au coeur de lui même
et témoignant de lÊtre dans le monde à la manière qui lui est propre.
L'Être rayonne alors au travers de sa personnalité individuelle incarnée
et ce n'est plus l'ego qui est le maître mais la vie elle même.
L'unité vécu au printemps intérieur
n'est que disponibilité totale à la vie et à sa manifestation créatrice,
il est renouveau et floraison de l' Être
Lorsqu'il reste vécu en surface et de l'extérieur,
il n'est porteur que d'espoir peuplé d'illusions,
dont se repaît inlassablement l'ego.

 L'unique but de toute vie est d'Être et de témoigner de cela sur le terre à notre manière










                                   

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