Déambuler sans but, sans raison spéciale,
se laisser éclabousser d'un soleil à peine printanier
et boire à pleine soif l'eau pure de l'instant.
Il faut prendre le temps,
le temps de marcher, de s'arrêter, de respirer,
de regarder...
de regarder...
Le temps à perdre n'est-il pas le meilleur
du temps gagné?
du temps gagné?
La lumière de Mars flirte avec l'ombre des arbres.
Un pont rouge, assis tranquillement dans le paysage,
se laisse parer sans effort de fleurs de pruniers
un peu roses, un peu blanches
tremblantes dans le vent léger.
Le chant joyeux d'un merle,
la musique cristalline de l'eau,
le ronronnement d'un avion qui s'estompe lentement,
soulignent encore davantage la tranquillité du lieu
qui apparaît en écho avec notre propre tranquillité.
Le silence est rempli
de mouvements à peine perceptibles,
de mouvements à peine perceptibles,
caresse transparente au fil des pas.
Silence!
L'esprit vacant, disponible,
ne fait plus aucune distinction,
ne fait plus aucune distinction,
les frontières s'estompent,
le soleil, le ciel,
l'ombre, la lumière,
le pont, les fleurs, les arbres
le chant de la rivière, celui du merle,
le ronronnement de l'avion...
Personne pour écouter.
Alors quoi faire maintenant?
Continuer simplement le voyage
par des chemins tranquilles
par des chemins tranquilles
et puis cueillir la neige des fleurs fragiles du bonheur,
sans hâte et sans remords.
.
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