vendredi 7 mars 2014

Vacuité



Tant que nous percevons le monde,
les autres, les choses,
avec nos shémas mentaux,
notre mémoire, nos conditionnements,
nous ne voyons pas la réalité de l'existence
telle qu'elle est,
mais au travers du filtre mental,
tel qu'on croit qu'elle est.
Avec cette vision étroite,
il y-a nous et le monde tel qu'on le projette.
Notre vision est duelle et colorée.
Lorsque la carapace égotique se dissout,
le sens du "moi" n'est plus perçu
comme une entité limitée et autonome,
mais il est contingent,
interdépendant du reste du monde et donc
sans existence propre.
Ainsi, tout devient transparent,
comme vidé d'une "personne" qui n'a jamais été.
Nous voici alors en contact avec tout ce qui va et vient,
comprenant que ce va et vient est totalement libre
de quelque chose ou de quelqu'un.
Il semble alors que tout l'univers s'ouvre
comme une fleur au soleil printanier
et que la vacuité joue joyeusement avec elle même
à travers les apparences.







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